Hysope officinale, herbe sacrée.
Plante vivace, de 20 à 60 cm, petites feuilles élancées, fleurs bleu vif à étamines violettes, mais il existe aussi des fleurs roses ou blanches.
Fleurit de juillet à septembre.
Utilisations médicinales : Tonique, diurétique, dépurative du sang, sudorifique, expectorante.
Bains de bouche ou gargarismes pour maux de gorge, enrouement, inflammation des amygdales : Faire infuser 10 minutes dans un litre d’eau bouillante, 40 à 50 g de sommités fleuris. Filtrer.
Asthme, bronchite, emphysème : sirop. 100 g de feuilles et de fleurs dans un litre d’eau avec 1,5 kg de sucre. Faire bouillir doucement jusqu’à la consistance d’un sirop. Filtrer. 5 à 6 cuill à soupe par jour dont une à jeun et une avant de dormir.
Aérophagie : Faire macérer pendant une semaine 40 à 50 g de fleurs dans 1 l de bon vin. Filtrer. Prendre un petit verre avant et après le repas.
Rhume, anémie : thé d’hysope. Remède Amérindien. Prendre les sommités vertes de la plante pour se faire du thé.
Attention l’essence d’hysope peut avoir une action toxique (épilepsie).
Utilisations culinaires : Aromatique pour les salades. L’hysope entre dans la fabrication de l’eau de mélisse.
Les fleurs ont un nectar qui attire les abeilles et donne au miel une saveur subtile.
Coutumes et croyances :
On affirmait que quand on avait de l’hysope dans son jardin on ne pouvait pas mourir.
Nos ancêtres vénéraient cette plante sainte et vertueuse.
Les propriétés de l’hysope sont à peu près les mêmes que celles de la sauge.
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