depuis l'année dernière, mes poudres sont à "empreinte carbone nulle"
(zéro émission de CO2),
comprenez que j'ai abandonné le motorisé pour tout faire à la mano
("en respectant le produit", comme il disent dans les cuisines des Chefs) ...
1ère étape, je décroche mes tresses et je les sépare par variété,
ou par couleur (selon la quantité),
cette année, ce sera un lot de rouges, l'autre de jaunes,
2ème étape, je concasse grossièrement au pilon/mortier,
j'étale sur une plaque et je repasse 10mn à four doux (60° porte entr'ouverte),
pour leur redonner du "craquant",
en un rien de temps, se répand dans la maisonnette des bouffées d'effluves capsaïcinées ...
quel panard ! ça vous met les papilles au garde-à-vous ...
3ème étape : un petit tour de moulin (ici, un Peugeot modèle RIC en bois des années 50)
c'est plus long qu'en mode électrique, mais à mes yeux (
embués), ça vaut le coup :
1) ça chauffe pas la poudre (donc la saveur du piment est moins altérée,
et 2) la granulométrie est très variable, donc moins d'effet "agglutinant",
(les fameux blocs que l'on ne manque pas de rencontrer quand on moud "super-fin")
dernière étape : à l'aide d'un cornet en papier, j'enflaconne,
à gauche la Blonde, à droite la Rousse, "...
et alors !!?"
si pour une recette particulière, j'ai besoin d'une poudre très fine,
je verse un peu de poudre sur une passoire à thé, laquelle va me servir de tamis
pour laisser passer le plus fin et retenir les paillettes les plus grossières.
mais hormis pour certaines sauces, je préfère en général
utiliser une mouture plus "roots" dans les plats !