Aflo, oui, c'est un gros machin...
J'ai eû les moyens de faire installer (heureusement), mais pas encore de fignoler, donc voici ce qui sort encore aujourd'hui de mon panneau :
Chamois, effectivement pas besoin de loupiotte, mais comme on m'a prévenu que les tom's germent plus vite que les pim's et que certains d'entre eux germent chez moi en deux jours, je préfère ne pas risquer quoi que ce soit pour 30W de LED...
La noix de coco, c'est ici
http://hydrobox.net/fr/substrat/coco.html
Concernant l'hydroponie, tu as presque tout compris, il faut encore y ajouter le vent (indispensable) et la "soupe" qui est censée remplacer la terre.
Et là tu abordes un sujet sur lequel je serais ravi de débattre avec vous, car cela touche quasi à de la philosophie.
Il semble évident que la notion de "terroir" est importante dans l'alimentation de qualité.
Mais, mais, est-elle pour autant indispensable ?
Par exemple, nous avons, en Belgique, une AOC concernant les fraises, "Wépion".
Pour nous, les meilleurs fraises au monde viennent de Wépion.
Mais bon, vous connaissez ce sentiment par coeur, vous êtes aussi chauvins que nous
Sandrine, qui, comme la pluspart des femmes, possède un palais d'une rare sensibilité, m'a déjà exprimé plusieurs fois son sentiment de retirer autant de plaisir de nos fraises du jardin inconnues que des vraies fraises de Wépion.
Or, la première fraise hydroponique lui semblait égale à nos terrestres.
Où reste le terroir ?
Je suis évidemment impatient d'avoir des pim's puis des tom's que je pourrai vous envoyer en dégustation...
J'édite, hier j'étais trop crevé que pour continuer
En me relisant, je me rends compte que mon propos pourrait être très mal interprêté...
Je ne fais pas la pub de l'hydroponie en rejetant le terroir, que du contraire, mais j'essaye d'analyser froidement, et pour cela il faut parfois oser bousculer les idées reçues, quitte à reconnaître son erreur par la suite.
L'hydroponie ne me semble pas, comme elle est souvent présentée, être la solution d'avenir de l'horticulture. D'abord parce qu'elle n'est pas du tout écologique au vu des quantités d'électricité nécessaires.
Difficile, au niveau coûts, de lutter contre le soleil, pour le chauffage et la lumière. Donc, et cette réflexion n'implique que ma responsabilité propre, il faut bien que les producteurs industriels trouvent leur marge ailleurs.
Et là, ma petite expérience me donne des pistes :
Si je prends deux de mes cinq premiers pieds de fraisiers (je mettrai des photos plus tard), l'un développe des quantités folles de feuilles, de stolons, de racines et pas de fruits et l'autre fait exactement l'inverse, très peu de feuilles, pas de stolon, très très peu de racines, mais des fleurs et sans doute des fruits en quantité...
Pourquoi ? Moi, Christian, je n'en sais évidement rien, je ne suis pas agronome ou biologiste ou que sais-je encore. Mais, et c'est à cela que je voulais arriver, si, en tant qu'industriel, je découvre le pourquoi, je vais évidemment m'arranger pour n'avoir plus que des plants productifs.
Puis, à force d'expériences, je vais tester jusqu'à quel niveau de (mauvaise) qualité mon produit reste vendable et avec quelle marge...
Et si je remplace tel nutriment par un autre 5 sous moins cher, j'ai gagné 5 sous de plus, etc, etc, etc...
En conclusion, pour moi, et je pense en cela rester lucide, l'hydroponie est un passe-temps coûteux pour quelqu'un qui s'est donné les moyens de s'affranchir des contraintes climatiques.
Si le goût n'est pas au rendez-vous, cela n'en vaut pas la peine.
Mais si le goût est là, pouvoir croquer les fruits que j'aime à n'importe quel moment puis distribuer le surplus, ce sera vraiment génial