Pour faire court, les tomates sont autogames (= elles sont auto-fécondes) ce qui permet, sur la même lignée une fois celle-ci fixée, de s'assurer de la pureté variétale. Il arrive parfois que des insectes ou le vent (pour certaines variétés allogames) transfère du pollen d'une fleur à l'autre : c'est la méthode utilisée par l'homme pour les hybridations, et on en discerne une trace sur la tomate, la
cicatrice apicale qui est le stigmate de la fleur et dont la forme donne une indication du type de fécondation.
- petit point ou trace inexistante : autofécondation
- trace plus marquée : peut être le signe d'un désordre physiologique lors de la fécondation (t° inadéquate...), un dépôt de pollen extérieur par le vent ou du passage d'un insecte, mais dans certains cas signe d'un apport extérieur potentiel de pollen. Les bourdons sont de grosses brutes et perforent la fleur pour atteindre le pollen ce qui laisse quelques séquelles visibles sur le fruit formé :