Je profite de tes photos de Malagueta pour un constat et question aux spécialistes.
En 36 h il est tombé plus de 120 mm de pluie et le piments en pots sont donc complètements détrempés avec quelques centimètres d'eau au pied (
que j'ai commencé à évacuer).
Ce matin j'ai gouté quelques uns des forts (
que je ne consomme pratiquement jamais tels quels, mais uniquement en préparation afin de pouvoir adapter la force à mon palais).
Surprise : pour la première fois j'ai pu manger presque entièrement (
en petits morceaux et sans la matrice) et l'un après l'autre un
Malagueta et un
Bode Vermelha. Le Malagueta ne devait pas dépasser force 3 (ou 4 max) et le Bode Vermelha force 2.
Comment expliquer la chose, sachant que le capsaïcine n'est en principe pas soluble dans l'eau ?
- 72 heures de temps gris et très doux, presque sans différence de température jour nuit (autour de 20/22°C), donc pas de stress pour les plantes et pas/peu de production nouvelle de capsaïcine??
- mais alors où est donc passée la capsaïcine bien présente il y a trois jours dans ces mêmes fruits ?
- - aurait elle une durée de vie très courte, et il suffirait de de ~3 jours avec très peu de production pour faire chuter énormément la force des fruits ?,
mais alors comment expliquer la force qui reste dans les conserves de piments en poudre, à l'huile ou au vinaigre ??- - aurait elle été "emportée" par une très forte circulation de sève ?
-- ce qui me semble l'explication la moins tordueJe dois ajouter :
1. que, malheureusement, la dilution de saveur accompagne cette diminution radicale de la force
2. que le même essai avec un Japonesa SB (probablement un cousin du Cumari do Para) : i) l'arôme reste puissant, ii) le "piquant" également ; mais je ne peux rien en conclure parce que arôme et piquant sont naturellement tellement puissant sque je ne suis pas certain d'être capable d'en évaluer un diminution même forte. -- ce Japonesa reste, et de loin, le préféré de tous les piments que j'ai pu consommer. Merci d'avance pour votre explication du phénomène.